Rechercher dans ce blog

lundi 22 décembre 2014

lundi 23/12/14 Appel des MIE réfugiés dans le gymnase occupée au 116, quai de Jemmapes 75010 Paris (Métro Jaurès, Louis Blanc)

"Appel urgent : Plus aucun mineur dans les rues de Paris ! Nous, jeunes réfugiés, âgés entre 12 et 17 ans, sommes depuis deux mois livrés à nous-mêmes dans les rues de Paris. Originaires de divers pays d’Afrique, nous vivons et dormons dans la rue, en cette période de grand froid. Pour faire face à cette épreuve, nous avons décidé de nous regrouper. Ainsi, nous dormons ensemble le long du boulevard de la Villette dans le 19e arrondissement.
L'Etat refuse de nous reconnaître pour ceux que nous sommes, à savoir des mineurs isolés en danger, allant cyniquement jusqu’à nous soupçonner de mentir sur notre âge. Pour l’heure, nous ne bénéficions d’aucun droit fondamental à notre survie et à notre sécurité. 
La seule option qui nous est proposée est de faire la queue à la Permanence d’accueil et d’orientation des mineurs isolés étrangers (Paomie) pour espérer obtenir une improbable place d’hôtel réservée pour 25 personnes alors que nous sommes plus de 100 à être confrontées à cette situation d’extrême précarité..
Dans ce calvaire, nous avons rencontré des personnes et des associations qui nous soutiennent ( en nous apportant de la nourriture, des vêtements chauds…). Ensemble, nous avons convenu d’une chose : cette situation ne peut plus durer !
En l’absence d’une autre solution, nous avons décidé de trouver par nous-mêmes un refuge en investissant un gymnase, ce dimanche 21 décembre, au 116, quai de Jemmapes - 75010 Paris (Métro Jaurès, Louis Blanc).
Par cette action, nous exigeons que l’État assume ses responsabilités et revendiquons notre droit d’être pris en charge, comme la loi l’impose dans le cadre de la protection des mineurs.
Afin de rendre efficace cette initiative, nous appelons tout le monde à venir nous rencontrer et à nous soutenir. Nous avons besoin de volontaires pour assurer des permanences de jour comme de nuit à nos côtés. Seuls, nous ne pourrons faire entendre raison aux autorités compétentes qui préfèrent ignorer la réalité de notre situation, et n’éprouve aucun scrupule à passer les fêtes de Noël au chaud, pendant que des enfants, dont ils devraient avoir la charge, crèvent de froid et de faim sous leurs fenêtres.
Nous avons besoin de votre aide à tous. Nous continuons à manquer cruellement de vêtements chauds (manteaux, écharpes, gants, pulls) et de couvertures, de serviettes, de nourriture, de repas chauds…
Pour réussir à obtenir une solution d'hébergement, rejoignez-nous en toute urgence dès lundi matin devant le gymnase au 116, quai de Jemmapes - 75010 Paris (Métro Jaurès, Louis Blanc).
Nous le disons haut et fort : quand l’État manque à ses responsabilités les plus élémentaires, nous sommes en droit de les lui rappeler en employant tous les moyens à notre disposition !
Amis, frères et sœurs, nous comptons sur votre solidarité." 
Blanchisseuse et bateau-lavoir au bord du canal Saint-Martin par Joaquin Sunyer i de Miró
http://france.jeditoo.com/IleDeFrance/Paris/10eme/canal-St-martin.htm

mardi 21 octobre 2014

Des places d'hébergement débloquées pour les lycéens à la rue

"PREMIERE VICTOIRE, DES HEBERGEMENTS NOUS ONT ÉTÉ PROMIS !
La FIDL, le syndicat lycéen a obtenue des hébergements pour tous les lycéens qu'elle hébergeait jusqu'à présent et peut-être plus ! La ville de Paris nous a promis des places demain soir au plus tard. Nous rappelons que ces solutions doivent être durables.
Merci à vous tous pour votre solidarité et votre mobilisation ! Cette première victoire c'est aussi grâce à vous mais le combat n'est pas finit, beaucoup d'autres lycéens restent à loger !
Nous remercions la ville de Paris pour son geste qui aurait dut être fait par l'Etat, nos revendications doivent désormais être portées au niveau du gouvernement !"
CONTINUONS A SIGNER ET FAIRE SIGNER LA PETITION :http://lyceensendanger.wesign.it/fr

mercredi 15 octobre 2014

Lycéens à la cloche de bois

"Nous avons besoin de duvets, couvertures, tickets de métro, nourriture, boissons, produits sanitaires (brosse à dents, dentifrice), etc.
Contactez nous au 06 98 82 39 44 / 06 76 74 61 25" http://www.fidl.org/product/la-fidl-prend-sous-sa-protection-les-lyceens-a-la-rue-et-danger/
http://www.europe1.fr/societe/lyceen-dans-la-rue-je-dors-dans-les-rer-et-les-parcs-2259247

samedi 7 juin 2014

Fin aux odieux tests osseux

Tests osseux non scientifiques, imprécis, ethnocentriques, pour ne pas dire plus...

"LE PLUS. Services sociaux débordés, afflux de jeunes mineurs étrangers, moyens insuffisants... La situation des jeunes immigrés en France se dégrade. Alkacim et Narek, 17 et 16 ans, ont été emprisonnés pour fraude à l'Aide sociale à l'enfance. Pour Armelle Gardien, militante pour le Réseau d'éducation sans frontières, ces faits ne sont pas dignes de la France. Elle nous explique.

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1210530-alkasim-17-ans-et-narek-16-ans-en-prison-pour-avoir-fui-leur-pays-la-france-indigne.html
Alkasim et Narek emprisonnés pour avoir menti sur leur âge. Ici, une manifestation de RESF à Nice. (B. BEBERT/SIPA)
Ils sont en prison, Alkasim, 17 ans ½, Narek, 16 ans.
Le conseil général du Rhône et l’Aide sociale à l'enfance (ASE) les ont fait condamner et emprisonner pour "escroquerie", les prétendants majeurs sur la base de tests d’âge osseux sans valeur scientifique. Convoqués au commissariat, ils ont été conduits à l'hôpital sous escorte policière, ont subi ces tests, ils ont été placés en garde à vue, jugés en comparution immédiate, condamnés et emprisonnés sur le champ.
Alkasim, élève d'un lycée de Décines (69) a été condamné à quatre mois ferme, à rembourser plus de 260.000 € de prise en charge par l'ASE et à cinq ans d'interdiction du territoire. Narek, du lycée E. Labé à Oullins a pris deux mois ferme."

Pour la fin des odieux tests osseux